entre Senlis, Roissy et Meaux
Comment fonctionne le tube digestif ?
La digestion commence toujours par la stimulation de nos sens.
Avoir l’eau à la bouche prend tout son sens.
On Voit, on Sent puis on Goûte ...
L’ensemble du tube digestif est parsemé de capteurs chimiques et mécaniques sensibles à la composition moléculaire et à l’étirement.
Ces récepteurs sont capables de déterminer la composition chimique du contenu de votre assiette et cela dès la première bouchée.
Un réflexe va alors avoir lieu donnant cette information aux cellules productrices de sucs digestifs qui vont alors avoir la possibilité de « choisir » parmi leurs enzymes, celles qui seront les plus utiles pour réduire le bol alimentaire à l’état de nutriments.
Quand on avale, l’estomac se remplit, les récepteurs mécaniques ainsi stimulés vont provoquer l’avancée des matières déjà circulantes. C’est pour cette raison notamment que les bébés font leurs selles juste après le repas.
L’Estomac, après l’action mécanique des dents, a pour rôle de finir ce que l’on appelle la « digestion mécanique », Il broie et mélange le bol alimentaire, aidé de ses sucs actifs très acides et de ses 3 couches de muscles très puissants.
Les aliments ingérés sont ainsi transformés en molécules plus petites et sont alors prêtes pour la « digestion chimique ».
Le pylore, sphincter fermant l’estomac, s’ouvre par salves successives permettant le passage d’infimes quantités de matières, encore très acides, vers le duodénum où se situent l’abouchement des voies pancréatique et biliaire, fermées par le sphincter d’Oddi.
Celui-ci s’ouvrent alors pour permettre le mélange avec :
• La bile, basique, produite par le foie et stocker dans la vésicule biliaire, permettant de dissoudre les graisses et neutraliser les acides gastriques.
• Les puissants sucs pancréatiques capables de détruire les molécules complexe et les décomposer.
Cela donne alors un mélange neutre qui ne risque pas d’attaquer la très fine et fragile muqueuse intestinale
La muqueuse intestinale abrite une flore de bactéries variées, véritable « organe » indispensables à la création des vitamines et de bien d’autres substances bénéfiques à l'organisme.
Leur nombre croisse au fur et à mesure que l'on avance dans le tube. Elle permet aussi le passage des molécules de la lumière du tube vers le sang, et la création de molécules indispensables appelées "vitamines".
L’intestin fait avancer le bol alimentaire par « péristaltisme », c’est-à-dire que les muscles circulaires se contractent progressivement faisant avancer les matières, et permettant de les brasser dans une zone donnée, afin d’en absorber un maximum de nutriments.
Enfin le côlon permet la réabsorption de l’eau et le recyclage des sucs digestifs avant l’expulsion des matières restantes.
De nombreux facteurs peuvent dérégler cette horloge bien huilée:
- erreurs alimentaires,
- régime trop riche,
- mauvaises habitudes,
- le stress, les tensions dans la vie quotidienne,
- prise d’antibiotiques…
ces facteurs provoquent le spasme de certains sphincters, empêchant les matières d’avancer normalement.
Cela entraine leurs stases et a pour conséquences de nombreux troubles :
- reflux,
- satiété rapide,
- douleurs locales,
- mauvaise digestion,
- boule au ventre,
- ballonnement,
- insomnie,
- diarrhée et/ou constipation…
Heureusement, on peut compter sur l’Etiopathie pour lever les obstacles à la digestion par le biais de massages ciblés,
elle vise à rétablir la fonction normale de ces systèmes complexes naturellement et sans prise de médicament.
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