Héléna ZEPH
Étiopathe à Longperrier,
entre Senlis, Roissy et Meaux

La constipation : colopathie fonctionnelle

La constipation désigne une lenteur particulière du transit intestinal, c’est-à-dire du cheminement des matières résiduelles. Dans la plupart des cas, deux phénomènes principaux sont observés : selles rares et Matières dures.  Elle peut cependant passer inaperçue, c’est la colopathie fonctionnelle.

La colopathie fonctionnelle désigne toutes affections du colon sans symptômes apparents (douleurs, troubles du transit…) elle est connue sous la fausse appellation de colite, le terme fonctionnelle indique son caractère « psychique ».

Normalement, un individu non constipé va à la selle au moins une fois par jour. Mais, chacun a sa fréquence.

1. Physiologie du tube digestif :

Le tube digestif est parsemé de récepteurs sensibles à la pression, à l’étirement, aux molécules… Lors du repas, la stimulation de ces récepteurs, notamment à l’arrivée du bol alimentaire dans l’estomac, provoque des réflexes locaux et à distance.
Ces réflexes vont faire circuler les matières déjà présentes, de l’estomac au duodénum, à l’intestin grêle puis au colon, passant à travers les zones riches en muscles appelées sphincters qui séparent chacune de ces structures.
De la durée de transit dans le côlon, dépendra la réabsorption de l’eau contenue dans les matières et donc la consistance et la fréquence des selles. 

2. Les causes de la constipation

La motricité du tube digestif se ralentie à cause de plusieurs phénomènes qui sont pour les principaux :

  • Le « Stress » :
  • Des erreurs alimentaires, régime trop riche en cellulose (fruit et légume) sucre, viande…
  • De mauvaises habitudes, comme le faite de se retenir, appelé « ballonnement social »
  • Des tensions dans la vie quotidienne (travail, enfant, accident, décès…)

Il provoque le spasme de certains sphincters, empêchant les matières d’avancer normalement. Cela entraine leurs stases, la dilatation du côlon et a pour conséquences des douleurs locales.

  • Le relâchement de certains ligaments, appelé aussi « ptose viscérale », ou « chute d’organe » Cela a pour conséquence une modification de position des structures coliques, allant jusqu’à la strangulation occlusive dans les cas les plus graves, avec arrêt total des matière et gaz.
  • L’Hypothyroïdie - Insuffisance de sécrétion d’hormones thyroïdiennes qui favorisent la motricité colique.
  • Les Adhérences péritonéales, en cas d’Appendicite chronique, de rétroversion utérine, de fibrome volumineux ou d’Hypertrophie prostatique qui peuvent gêner la circulation
  • La Dysbiose – Modification de la population bactérienne intestinale, notamment suite à la prise d’antibiotiques, ayant pour conséquence la production de gaz douloureux, dilatant le côlon.

3. Signes cliniques de la constipation :

  • Douleurs de type spasmodique par crise, au niveau des zones dilatées et encombrées.
  • Trouble du transit s’accompagnant parfois d’alternance diarrhée/constipation.
  • Difficulté à aller à la défécation.
  • Ballonnements abdominaux, flatulences.

Un certains nombre de sujets ne se plaignent d’aucun trouble. D’autres, au contraire, présentent des malaises variés, parfois très intenses : maux de tête, langue blanche, nausées, vertiges, perte de l’appétit, mauvaise haleine, nervosité, insomnies, migraines, Tachycardie, palpitations, angoisse…

4. Traitement de la constipation:

Modification du régime alimentaire

ETIOPATHIE :

Votre étiopathe vérifiera le colon.
Par le biais de massages digestifs, il décongestionnera le petit bassin et il stimulera les récepteurs à la pression dans les zones douloureuses afin provoquer localement l’avancé des matières.
Il lèvera également tous les obstacles, tels que, la contraction des sphincters principaux ou encore la fermeture de certains angles coliques dans le cas de ptoses viscérales notamment.
Enfin, en cas de besoin, il améliorera la mobilité du bassin, stimulera le système nerveux parasympathique par le biais de la manipulation de la charnière dorso-lombaire et des cervicales hautes.