Qu’est ce qu’une inflammation ?

Elle résulte le plus souvent d’une mort tissulaire ; chocs, sur-utilisation, faux mouvement, infection…

Les signes de l'inflammation sont:

•  rougeur,
• chaleur,
• douleur,
•  et possible œdème.

Une des premières étapes de réparation du tissu endommagé est l’apport de sang par la dilatation des vaisseaux grâce aux médiateurs de l'inflammation libérés lors de l'explosion de la cellule ou de l'entrée d'un agent pathogène.

C'est cet apport massif de sang qui donne à la peau sa teinte rouge et qui la chauffe

Elle est accompagné d’une augmentation de la perméabilité de la paroi de ces vaisseaux, avec pour conséquence le passage des cellules immunes et du plasma vers le tissus responsable de l'oedème.

Cette dilatation permet le passage des cellules immunitaires qui activent leurs congénères en déversant dans le sang un grand nombre de substances nommées « médiateurs de l’inflammation », comme de nombreuses hormones, l’histamine, les cytokines et les prostaglandines qui ont un rôle essentiel.

Les chimiokines, une classe de cytokines présentes dans les vaisseaux sanguins, ainsi libérés attirent les lymphocytes qui traversent la paroi vasculaire pour se rendre sur les lieu de l'inflammation.

Métaphoriquement ,c'est l'incendie d'une maison, plus l'incendie sera gros, plus il y a de fumée (médiateurs de l'inflammation) et donc plus il y aura de pompiers (cellules immunitaires) recrutés.

Attirés par ces médiateurs, les cellules immunitaires (lymphocytes, granulocytes et macrophages) se déplacent vers le site de l’inflammation par gradient de concentration de ces médiateurs, et nettoient le site en phagocytant (digérant) les débris cellulaires et en éliminant toutes les cellules saines en marges de la zone.

C’est en partie ce qui crée la douleur, celle-ci doit être interprétée comme un signal d'arrêt: " attention, si tu continue ce geste tu vas te blesser encore d'avantage!"

L'inflammation est un processus naturel, protecteur et douloureux.

Néanmoins, il est nécessaire pour la réparation des tissus de bien nettoyer la zone, afin que le tissu revienne à son état d'origine, sans trace et sans fragilité. La douleur, quand à elle, permet de nous protéger en indiquant les limites du système au-delà desquelles on risque de provoquer un sur-accidents ce qui ralentirait le processus de guérison, elle est donc indispensable.

Il existe deux types d'inflammations:

• L'inflammation aïgue, qui est efficasse et ne dure généralement pas plus de 5 à 7 jours 
• L'inflammation chronique, qui correspond à un emballement de la réponse immunitaire inéficasse et qui peut aller jusqu'à plusieurs mois/années

Irroniquement, l'inflammation chronique est due le plus souvent à la prise d'anti-inflammatoire, d'anti-douleur et à la non mise au repos du tissus concerné. 

• Dans un premier temps la prise de médicaments anti-inflammatoire empêche de ressentir la douleur et donc donne lieu à des sur-accidents en permettant des mouvement qui nous aurait été impossible car douloureux
• Dans un second temps ils inhibent/empêchent la production de cytokines, permettant le recrutement des cellules immunitaires.

Pour revenir à notre métaphore de la maison en flamme, on attise le feu en créant de nouveau départ de feu (sur-accidents) et notre incendie ne produis quasiment pas de fumée (médiateurs).

Donc au lieu de recruter plusieurs casernes de pompiers, on se retrouve avec un seul camion de pompiers (cellules immunitaires). Forcément, il est plus difficile d'éteindre l'incendie et les reprises de feu sont plus courantes.

De plus, le tissus n'ayant pas pu se réparer convenablement, il créé du tissus fibreux. L'inflammation qui perdure trop longtemps fini donc par laisser des cicatrices, ceci étant valable pour TOUS les tissus du corps: de la peau, au tissus conjonctifs en passant par les muqueuses etc...

Ces fibroses engendrent des fragilités sur le tissus, ce qui est favorable aux reprises de feu intempestives.

Il existe deux grandes catégories de médicaments anti-inflammatoires :

• les anti-inflammatoires stéroïdiens, (les corticoïdes), qui sont des hormones normalement produites par notre organisme et qui agissent sur plusieurs niveaux, comprenant aussi la régulation du métabolisme du sucre ainsi que de l'eau/sel dans le corps
• les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) empêchent la création des médiateurs et donc l’inflammation. Se sont des substances chimiques acides qui limitent la production de prostaglandine en inhibant les enzymes connues sous le nom de cyclo-oxygenases (COX)

A forte dose les anti-inflammatoires peuvent également agir comme des anti-douleurs.

D'une manière générale, les médicaments anti-inflammatoires n'agissent que sur les effets de l'inflammation en la limitant.

Je rappelle juste que celle-ci est indispensable pour la réparation des tissus endommagé.

L'Etiopathie dans tout ça...

L’Etiopathie permet au contraire de favoriser le processus inflammatoire naturel.

 
Votre étiopathe agit sur plusieurs facteurs, lui permettant de soulager rapidement et efficacement les inflammation chroniques: tendinites, bursites, aponévrosite, ténosynovites... etc

Il va ainsi agir:

• par le biais de massages spécifiques, stimulant de manière ciblé le tissus pour revenir à une inflammation aigüe efficace.
• par son action à distance sur la colonne vertébrale, améliorant l'apport de sang locale des tissus afin d’accélérer l'action bénéfique de l'inflammation aigüe.
• Par des manoeuvres d'étirements ciblés permettant la sollicitation uniquement du tissus endommagé
• par des conseils d'hygiène de vie et des exercices à réaliser soit même pour encore plus d'efficacité...

Il est difficile de donner un pronostic quand au nombre de séances nécessaires, il faut prendre en compte le facteurs temps, mais de manière générale 2 à 4 séances permettent d'avoir un résultat efficace