En France, les enfants bénéficient d’un statut de donneur spécifique différent de celui des adultes.
Toute personne majeure est considérée comme un donneur potentiel, tant qu’elle n’a pas manifesté son opposition au prélèvement de ses organes, chose possible à partir de ces 13 ans en s’inscrivant auprès de l’Agence de Biomédecine, sur le registre national des refus.
Pour les mineurs, une autorisation écrite de chaque personne exerçant l’autorité parentale ou du tuteur légal est obligatoire. Aucune démarche anticipée n’existe actuellement.
Aucune personne, adulte ou enfant, ne peut être donneur d’organes, s’il est atteint d’une maladie grave ou s’il présente une malformation.
De plus, le prélèvement d’organes n’est autorisé que sur des personnes en état de mort encéphalique ou en cas d’arrêt circulatoire dans certaines conditions (arrêt des soins).
Selon l’INSERM, les causes accidentelles bien qu’elles augmentent avec l’âge, restent faibles.
Et les greffes d’organes chez les enfants nécessitent la disponibilité d’organes de volume adapté à l’âge de l’enfant.
Les organes prélevés chez des adultes s’avèrent souvent trop volumineux, surtout pour les tout-petits.
Par ailleurs, les enfants en attente de greffe sont souvent dans une situation d’urgence absolue, car leurs pathologies nécessitent une greffe rapide.
Cela explique la pénurie d’organes disponibles, et les difficultés qui en découlent…
Le don d’organe chez les enfants reste un sujet encore très souvent tabou, alors qu’environ 250 enfants attendent chaque année une greffe.
Se mettre à la place des parents en attente d’une greffe pour leur petits reste difficile pour des parents ayant subies une épreuve tel que la perte d’un enfant…
Et vous que feriez-vous ?